
écrivain: Arlette Cousture
pages: 6OO
édition: la table ronde
Résumé
Dans ce deuxième volet de la trilogie Les Filles de Caleb, c'est la fille d'Émilie, Blanche Pronovost, qui nous entraîne sur les chemins aventureux de sa vie. Blanche rêve de médecine et si elle vient à Montréal au début des années trente afin d'y suivre un cours d'infirmière, c'est toutefois en Abitibi qu'elle ira pratiquer le métier qui la passionne. À La Sarre, dans son dispensaire « confortable et sans richesse », elle sera appelée à relever les défis les plus inattendus, parmi une population durement éprouvée. Dans la froideur de l'hiver abitibien, Blanche croisera un sourire irrésistible qui lui donnera à penser que « son hiver venait de fondre ». C'est celui d'un Franco-Manitobain au sens de l'humour irrésistible, Clovis Lauzé...
Avis
Ce deuxième tome des "filles de Caleb" est, à mon sens, meilleur que le premier. J'ai tout simplement adoré !
Il faut savoir que le premier tiers du roman est encore consacré à Emilie. Pour moi, ce premier tiers est même l'apothéose du roman précédent ! Enfin on découvre les véritables sentiments d'Emilie, déchirée entre son amour pour ses enfants, ses envies, sa jalousie, ses regrets ; et elle est toujours assaillie par l'ombre de l'amour, pourtant éteint, qu'elle éprouvait pour Ovila.
Puis nous suivons Blanche, sa fille, la calme et posée Blanche, dans ses aventures. Elle rêve de devenir médecin, mais doit vite renoncer puisque les études sont longues et couteuses et donc hors de portée.
Devra-t-elle se contenter de devenir une secrétaire, à obéir aux ordres d'hommes bien moins instruits qu'elle ? Finalement, elle se décide pour une carrière d'infirmière, ce qui se rapproche le plus de la médecine. Mais dans son coeur elle garde l'amertume de ce rêve perdu.
Devenir infirmière permettra à Blanche de se découvrir, de découvrir ce qu'est l'amitié, l'amour ....
Ce que j'ai aimé, c'est que j'ai pu observer une femme moderne qui souhaite se réaliser elle-même, qui aspire à l'égalité sans pourtant aucunement être une féministe. C'est juste une femme qui a du mal à comprendre et accepter les limites imposées par la société et l'argent.
Comme le premier tome, c'est un livre à réserver aux femmes.
Et encore une fois on constate que c'est bien les femmes, le sexe fort : face à une blessure (d'amour ou physique) ou un obstacle trop important les hommes fuient ou renoncent alors que les femmes poursuivent leur route, tentant de trouver un autre moyen. Mais ont-elles vraiment le choix ?
Il faut savoir que le premier tiers du roman est encore consacré à Emilie. Pour moi, ce premier tiers est même l'apothéose du roman précédent ! Enfin on découvre les véritables sentiments d'Emilie, déchirée entre son amour pour ses enfants, ses envies, sa jalousie, ses regrets ; et elle est toujours assaillie par l'ombre de l'amour, pourtant éteint, qu'elle éprouvait pour Ovila.
Puis nous suivons Blanche, sa fille, la calme et posée Blanche, dans ses aventures. Elle rêve de devenir médecin, mais doit vite renoncer puisque les études sont longues et couteuses et donc hors de portée.
Devra-t-elle se contenter de devenir une secrétaire, à obéir aux ordres d'hommes bien moins instruits qu'elle ? Finalement, elle se décide pour une carrière d'infirmière, ce qui se rapproche le plus de la médecine. Mais dans son coeur elle garde l'amertume de ce rêve perdu.
Devenir infirmière permettra à Blanche de se découvrir, de découvrir ce qu'est l'amitié, l'amour ....
Ce que j'ai aimé, c'est que j'ai pu observer une femme moderne qui souhaite se réaliser elle-même, qui aspire à l'égalité sans pourtant aucunement être une féministe. C'est juste une femme qui a du mal à comprendre et accepter les limites imposées par la société et l'argent.
Comme le premier tome, c'est un livre à réserver aux femmes.
Et encore une fois on constate que c'est bien les femmes, le sexe fort : face à une blessure (d'amour ou physique) ou un obstacle trop important les hommes fuient ou renoncent alors que les femmes poursuivent leur route, tentant de trouver un autre moyen. Mais ont-elles vraiment le choix ?
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